Lever le tabou, libérer la parole et démêler la thématique du sentiment de honte pour :
sensibiliser sur les dynamiques des relations toxiques afin que des connaissances fondées remplacent des préjugées et stigmatisations et afin que la société et ses institutions deviennent des milieux propices à la libération et à la reconstruction;
sensibiliser sur les « red flags » pour prévenir de futurs abus ou stimuler la prise de conscience des victimes vivant actuellement des violences domestiques ;
encourager les victimes sur leur chemin de libération en partageant des témoignages inspirants et mettant des outils à leur disposition afin de gérer au mieux les interactions avec leur ex-partenaires ainsi que les intervenants publics.
Être le porte-parole des victimes pour :
pointer du doigt les failles du système qui peuvent être constatés à partir de la perspective des victimes ;
proposer des solutions pertinentes et adéquates afin d’améliorer la qualité des décisions prises par les intervenants dans les dossiers de violences domestiques et sexuelles.
Faire le lien entre les experts et les institutions pour :
éduquer celles-ci sur les phénomènes des violences domestiques et sexuels afin qu’elles aient des notions claires sur les problématiques y liés (dont notamment celles du contrôle coercitif et du stress post-traumatique) et puissent prendre des décisions sur base de connaissances éclairées;
inciter celles-ci à la formation professionnelle de leurs agents et leur permettre ainsi d’être plus réactifs aux signes d’alerte et y contrer avec des solutions immédiates et surtout adaptées aux problèmes inhérents aux violences domestiques et sexuelles.