« Paak schléit sech, Paak verdréit sech », « il faut être deux pour se disputer », « Je ne comprends pas ces femmes qui restent avec un partenaire violent », « Si elle est restée, c’est que chez elle aussi qqch n’est pas normale », « Il faut séparer la relation mère-père de la relation père-enfant ». Voici que quelques exemples de commentaires avec lesquels les victimes de violences domestiques et sexuelles sont confrontées par les intervenants censées les protéger.
une fois décidées de se libérer du cercle vicieux de la violence, les victimes ne rencontrent pas la solidarité escomptée – pire : toutes reportent qu’elles sont jugées, trop souvent même dénigrées et responsabilisées pour les actes de violence subis ou accusées d’aliénation parentale.
Une prise en charge adéquate ne peut être garantie si les acteurs sur le terrain ne détiennent pas de véritables connaissances en matière de contrôle coercitif et de violence intrafamiliales. Dans la lutte contre cette stigmatisation et attitude anti-victime nous misons sur la sensibilisation et la formation pour qu’elles disparaissent et fassent place au savoir. Nous prêtons une voix à ceux et celles qui chuchotent leur détresse dans nos oreilles et portons ces informations aux institutions et acteurs qui doivent en prendre connaissance afin d’adapter leurs activités aux besoins réels sur le terrain et surtout afin d’adapter leur politique aux connaissances actuelles de la science.
C’est ainsi que Taboo compte s’investir dans des compagnes de sensibilisation à l’occasion de différents événements publics ainsi que dans des projets durables, dont l’organisation ou la participation à des conférences, tables rondes et formations professionnelles, permettant une prise de conscience sociale de la problématique des violences domestiques et sexuelles et de la responsabilité de chaque acteur dans la lutte contre ces violences destructrices.
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